Détox canadienne : retour à l’essentiel

Un chalet au bord du lac, un ponton de bois, un kayak, du soleil : le Canada sauvage rêvé.
Pour mes 18 ans, ma mère et mes amis m'ont offert un voyage au Canada. Durant un mois, j'ai eu la chance de visiter Montréal, Québec et Ottawa. Mais, j'ai également eu l'opportunité de passer quelques jours dans la région des Laurentides.
À cette occasion, je suis donc partie dans un chalet au milieu de la forêt canadienne situé près du Lac Earl, avec des amis de ma mère habitant depuis plusieurs années à Montréal.
Sainte-Agathe-Des-Monts est une petite ville du Québec située dans les Laurentides. Quant à cette région, elle est surnommée depuis des décennies comme « la villégiature de rêve », grâce aux différentes activités qu'elle propose. Un vrai petit coin de paradis où les oiseaux chantent et les bibittes piquent (moustiques en québécois).
Un nom qu'elle porte bien car les Laurentides m'ont complètement charmé comme de nombreuses personnes avant moi et comme vous le serez aussi si vous y passez. Une escapade idéale pour ceux qui ont besoin de voir autre chose qu'une ville et ses buildings et veulent simplement profiter du bien-être de la nature.
En effet, notre premier réflexe en arrivant sur un lieu de vacances est de traquer le réseau, puis le wifi et d'allumer les écrans avant même d'ouvrir la fenêtre ? Des gestes quotidiens, devenus aussi indispensables que celui de respirer... Et si le bonheur était ailleurs ?
Vous vous en doutez, le titre de l’article n’est pas une coïncidence et le réseau n’étant pas très bon dans le chalet, j’avais donc décidé d'opter pour une détox digitale.
Au début, je me suis demandée comment j’allais pouvoir tenir sans téléphone ou réseaux sociaux, ne plus pouvoir envoyer de sms à la minute, ne plus pouvoir communiquer comme je le voulais avec mes amis ou encore ne plus pouvoir envoyer une dizaine de photos sur Snap, sortir de ma zone de confort et du monde dans lequel je vis : un monde virtuel.
J’ai compris alors une première chose essentielle durant ce séjour, c’est que les petites choses de la vie sont importantes et que déconnecter veut dire respirer. Il n’est pas question de rapporter aucun souvenir ou de ne pas prendre de photos. Mais, de prendre le temps de regarder autour de soi, de profiter de l’instant présent, de penser autrement ou encore de renforcer les liens que vous avez avec ceux qui vous accompagne.
En me réveillant, la première chose que je faisais était de prendre mon téléphone, consulter mes messages, regarder toutes les notifications que j’avais reçu. Durant ce séjour, j’ai changé mes habitudes, je ne regardais plus mon téléphone, mais j’ouvrais les volets de ma chambre et je prenais le temps d’admirer le paysage, l’éclat du soleil qui reflétait dans l’eau du Lac. Puis, je descendais en sentant l’odeur du bois et du petit-déjeuner qui m’attendait sur la terrasse.
La journée se poursuivait alors par une balade en canoë, une séance bronzage, une baignade, des défis sportifs, un concours de ricochets, ou encore par une lecture sous les arbres dans le hamac.
Les soirées étaient rythmées par les feux de joies, les rires, les chants et les marshmallows grillés. Je prenais alors le temps de lire, de m’évader, de rêver, de penser, d’admirer, de rigoler, de communiquer, mais surtout de me rendre compte à quel point j’étais chanceuse de vivre ces moments.
Une deuxième chose m’est parue essentielle durant ce séjour, c’est que nous pourrions nous passer de beaucoup de choses dans notre vie quotidienne et que le bonheur ne se trouve pas dans notre téléphone ou sur les multiples applications, mais dans les instants que nous vivons ensemble.
Pour moi, cette expérience m’a rappelé la même sensation de liberté que j’ai ressenti au Mont Fuji, ou au Parthénon, à Athènes. Un sentiment de quiétude, de tranquillité et d’évasion, où je suis sortie de mon quotidien parfois stressant.
Alors, prenez le temps de regarder ce qui vous entourent !
Je terminerai par une citation tibétaine qui résume bien mon article et son message.
"Le voyage est un retour à l’essentiel".
